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Incredible Mumbai
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Incredible Mumbai
11 mai 2008

Pas content

Aujourd'hui je suis en colère. Pas la peine de m'envoyer des tas de mails pour me mettre de bonne humeur. J'ai envie de râler et puis c'est tout.
Pourtant, tout avait admirablement bien débuté en ce samedi ensoleillé. Journée splendide commencée par une grasse matinée réparatrice. En fin de journée, Christelle, toujours à l'affut des bons plans, propose de se retrouver pour une soirée cinéma. Une chaine de télévision organise en direct multiplexé la diffusion de 24 courts-métrages de différents pays. A Bombay, l'évènement se passe au théatre de Ncpa, prés de Nariman Point. Nous y retrouvons Anais et Manu, ainsi que la bande de copains de Christelle. IMG_3170_1_2__800x600__Cadre
Bien accoutumé aux habitudes locales désormais, je pointe mon museau enfariné avec une bonne heure de retard au terme d'un diner sympathique à Olive. Du coup, je rate le seul film potable de la soirée (le français... incroyable non ?) et nous bullons allègrement dans les fauteuils au son répétitif des "Waou, that's amazing !" que les animateurs ne se lassent de répéter après chaque projection. Bref, effet soporifique garanti et on commence à envisager une retraite vers un lieu plus animé.
C'est à ce moment que la soirée bascule vers la quatrième dimension ou peut être la cinquième... Sans alerte préalable, Dr Kataria entre sur scène. C'est le créateur des écoles du rire. Croyez le ou pas, deux minutes plus tard, la salle est morte de rire. Anais pleure, les zygomatiques en extension maximale, Christelle est pliée en deux et Manu fait le pitre pour amplifier notre déformation des maxiliaires inférieures. Bref, on se marre comme des baleines. Pourtant, il n'a raconté aucune blague, ni fait le clown... mais juste rigolé. Et son rire est communicatif !

Avec tout ça, vous êtes en droit de vous demander pourquoi suis-je donc en colère. En revenant vers ma fidèle Royal Enfield, je constate que mon casque a disparu. Un plaisantin m'a délesté de cet accessoire indispensable à l'apanouissement vertical de ma coupe de cheveux. Bref, je rentre à la maison sans mon couvre-chef, en jurant comme un charretier et en espérant bêtement que le casque n'est pas à la bonne taille pour le voleur.

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