Désagrements culinaires

Pour la troisième fois, mes deux princesses sont venues me rendre visite dans notre folle cité indienne. C'est leur grand-mère Tina qui a gentiment accepté de les accompagner dans ce périple aux accents humides d'une mousson à son théorique apogée.
Je précise volontairement le terme théorique, car mes poupées ont eu la chance incroyable de n'essuyer qu'une seule averse en plus de 12 jours ici. Du coup, elles ont profité allègrement des bienfaits de la piscine et des visites dans le sud de la ville.

Elles garderont néanmoins dans leurs boites à souvenirs notre tentative pour aller à pied au restaurant jeudi dernier. En effet, ce soir là, notre amie la mousson a décidé de nous mettre à l'épreuve. Inutile de faire ici les fiers aventuriers face à une nature hostile... nous avons été incapables de franchir à pied les 200 mètres qui séparent la maison du restaurant. L'eau a envahit les rues à une vitesse qui ferait passer la marée du Mont Saint Michel pour une lente montée des eaux. Marcher dans ce liquide glauque, repère probable de toutes sortes d'immondices, entre les voitures, rickshaws et autres motos dont les conducteurs ne distinguent rien tant la pluie est forte, nous a rapidement remis en mémoire le confort du canapé et le reste de spaghettis dans le frigidaire. Donc, retour à la maison, trempés, mais souriants.

Comme de coutume, leur séjour passe trop vite et nous voila déjà en route pour l'aéroport. Clémentine souffre de maux de ventre, et finit par vomir à l'embarquement. C'est curieux car nous avons tous partagé le même régime alimentaire. Arrivée en France, les douleurs intestinales sont encore très fortes et elle est, depuis hier, aux urgences pour un check-up. Au final une méchante intoxication alimentaire. Soigne toi vite ma Clémentine !

Comments

[Tina]

Nous sommes heureux que Clémentine soit sortie de l'hôpital et aille bien. C'est vraiment une grande chance qu'elle ait pû voyager tranquillement de Mumbai à Paris, parce qu'elle a dormi pendant pratiquement tout le vol.

Les textes sont dignes de grands écrivains, à la fois modestes et choisis, reflétant bien la vie à Mumbai.

Superbisous de Paris